Pour soutenir sa croissance sur le marché international des dispositifs et équipements dentaires, mais aussi pour améliorer les conditions de travail de ses opérateurs, l’entreprise installée à Saint-Bonnet-de-Mure s’appuie désormais sur une dizaine de cobots Universal Robots.
Nichrominox, PME spécialisée dans la fabrication d’accessoires de stérilisation pour dentistes, a successivement intégré plusieurs robots collaboratifs (cobots) Universal Robots afin d’automatiser diverses cellules de travail pour des tâches aussi variées que le montage, le pliage, l’approvisionnement de machines de marquage laser et le chargement de centres d’usinage.
Pionnière en la matière, la société a intégré ses premiers cobots il y a dix ans et a, au fil des années, étoffé son parc. Aujourd’hui dotée d’une dizaine d’unités, Nichrominox a su pleinement s’approprier la technologie d’Universal Robots pour améliorer les conditions de travail de ses employés et optimiser ses processus de fabrication. Au cours de la dernière décennie, les cobots ont permis à l’entreprise de traverser sereinement les crises successives et d’atteindre un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros, dans un contexte de concurrence venue de pays à plus faible coût de main-d’œuvre.
Une productivité accrue dans un contexte de concurrence internationale
Fondée par Henri Tornier en 1938 et aujourd’hui dirigée par son petit-fils Éric Lefrancq-Lumière, Nichrominox emploie une quarantaine de salariés sur son site de production à Saint-Bonnet-de-Mure (Rhône). Début des années 2010, l’entreprise s’est vue confrontée à un défi de taille : améliorer sa productivité et sa compétitivité face à une concurrence internationale grandissante. La cobotique s’est alors présentée comme la solution idéale pour répondre de manière rapide et efficace à cette problématique.
Les premiers cobots - quatre UR5 (modèle capable de soulever jusqu’à 5 kg de charge) - intégrés au sein de l’entreprise étaient destinés à des opérations de pliage, de chargement de centres d’usinage et d’assemblage. Une première série d’intégration couronnée de succès : «
À l’époque, l’installation des cobots nous a permis un gain de productivité de 10 % quasi immédiat », détaille Éric Lefrancq-Lumière, directeur général de Nichrominox.
Dès lors, encouragé par la simplicité d’utilisation des robots Universal Robots, le chef d’entreprise a très vite compris que ces derniers pouvaient prendre en charge un large éventail d’opérations au sein de son usine.
Les cobots Universal Robots sont omniprésents chez Nichrominox
Une technologie simple à programmer, sûre et pérenne
En effet, l’un des atouts majeurs de la solution cobotique Universal Robots réside dans sa facilité de programmation et d’utilisation au quotidien. Après une très courte formation dispensée par HMI-MBS (partenaire distributeur d’Universal Robots), Nichrominox a pu s’assurer que les cobots effectuent avec une précision et une répétabilité hors pair les opérations souhaitées. Ainsi, les équipes - que ce soit le programmeur ou les opérateurs - se sont pleinement appropriés un outil qui est très vite devenu indispensable.
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Malgré mon absence d’expérience préalable en robotique, la prise en main des cobots Universal Robots a été d’une facilité déconcertante. Cette simplicité de programmation constitue un avantage indéniable et a été déterminante dans notre choix. Dix ans plus tard, force est de constater que nous avons misé sur la bonne technologie pour soutenir notre croissance », souligne Cédric Lefrancq-Lumière, programmeur robotique chez Nichrominox.
Forte du succès de l’installation des premiers cobots - toujours en parfait état de fonctionnement aujourd’hui -, la société a acquis deux cobots UR3 pour une opération consistant à insérer des séries de 100 000 tubes en silicone dans des supports métalliques.
Elle s’est aussi équipée de nouveaux cobots UR5, que ce soit pour renforcer les postes de pliage et d’usinage ou pour en automatiser de nouveaux tels que l’approvisionnement de machines de marquage laser. Sur ce poste, le récent ajout d’un « Slide Kit » permet en outre d’utiliser un seul et unique cobot - circulant sur un rail - pour approvisionner deux machines. Cela a ainsi permis de réaffecter un cobot à une autre opération et de diminuer la charge de travail des opérateurs.
De meilleures conditions de travail pour les opérateurs de l’industrie
Et pour cause, au-delà d’une productivité accrue, la cobotique contribue à améliorer les conditions de travail des opérateurs. Un atout de taille alors que la qualité de vie au travail (QVT) est aujourd’hui au centre des préoccupations des dirigeants d’entreprises qui tentent, lorsqu’ils le peuvent, de soulager les opérateurs des tâches les plus fastidieuses ou parfois dangereuses.
Chez Nichrominox, les tâches auparavant manuellement effectuées, par leur caractère pénible et répétitif, contribuaient au potentiel développement de troubles musculosquelettiques (TMS). En les prenant en charge, les cobots permettent de réduire drastiquement ces risques et aux opérateurs de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée telles que le contrôle qualité des pièces.
Cela profite par la même occasion aux entreprises qui offrent un meilleur environnement de travail à ses actuels et futurs employés - l’automatisation collaborative favorisant finalement le recrutement et la fidélisation du personnel.
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Sans la robotique collaborative, notre évolution aurait été sûrement été différente. Elle a contribué à fluidifier notre production, nous a permis d’améliorer la qualité des pièces, et a apporté un véritable confort au sein de l’entreprise. C’est pourquoi, il nous semble désormais impensable de nous en passer », conclut Éric Lefrancq-Lumière.