L’introduction de robots dans les ateliers d'usinage est aujourd’hui reconnue comme une transition nécessaire et urgente afin d’assurer la pérennité des entreprises industrielles. Mais force est de constater que les petites structures hésitent souvent à franchir le pas de l'automatisation, qu’elles considèrent comme complexe et réservée aux grandes entreprises. Conscient que la priorité de ces TPE/PME est la production de pièces et non la programmation de robots, Armin Robotics, spécialiste de l’automatisation des ateliers d’usinage, a développé des solutions qui s’adaptent à leurs besoins et facilitent cette transition.
Dans le domaine de la sous-traitance mécanique, les petites et moyennes entreprises font face à des défis complexes. La nature exigeante de ce marché requiert une souplesse et une polyvalence hors du commun. La visibilité sur le carnet de commandes est souvent réduite et ces entreprises peinent à trouver de la récurrence ou des volumes de pièces conséquents. En parallèle, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et autonome limite leur capacité de développement. Autant de freins qui font que ces entreprises ont du mal à se projeter dans l'automatisation de leur production et les empêchent de rivaliser avec des concurrents mieux équipés.
Concrètement, elles privilégient le travail en journée et produisent en lots, alternant pièces unitaires et petites séries, combinant pièces simples brutes et pièces sensibles bridées manuellement dans des montages « faits-maison ». Elles ne se placent pas sur des séries plus grandes et/ou récurrentes car leurs concurrents français ou étrangers sont mieux équipés pour répondre à ce type de demande.
Faciliter l’intégration du premier robot dans l’atelier
Armin Robotics répond à ces défis en proposant aux TPE/PME des solutions conçues pour automatiser les productions de petites et moyennes séries sur tout type de machines. Ses solutions sont pensées pour faciliter l'intégration du premier robot dans un atelier, en veillant à ce qu'il n'entrave pas l'accès des opérateurs à la machine lorsqu'il est inactif. Ainsi, les ressources humaines qualifiées peuvent se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée ou des réglages, tout en permettant le lancement de cycles de production en dehors des heures d'ouverture (ex : ébauches, pièces simples, matière plastiques, etc.).
Comme l’explique Thomas Janquart, CEO d’Armin Robotics : «
Dans les ateliers d’usinage des TPE/PME, notre objectif n'est pas d'automatiser des volumes de pièces, mais plutôt des volumes d'heures de production en enchaînant plusieurs lots de pièces différents sur des plages horaires jusqu'alors non exploitées. »
Citons, par exemple, la cellule robotisée « ARMIN Série M25 », destinée à la prise de pièces sur table et conçue pour s’intégrer dans tous les ateliers, pour la robotisation d’un tour ou d’un centre d’usinage. Cette cellule compacte est idéale dans le cadre d’un premier investissement en automatisation. Elle est généralement composée d’une table et d’un robot de chargement. Cette solution est à priori comparable aux autres systèmes du marché. Mais le robot est piloté par le logiciel développé par Armin Robotics, et cela fait toute la différence, avec une facilité de pilotage inégalée sur tablette tactile et l’accès à toute la gamme de solutions Armin Robotics complémentaires pour faire évoluer l’installation dans le temps, au même rythme que la production.
Exemple d'application de chargement de lopins sur un centre 5 axes
FLEXCELL : augmenter le nombre d’heures de production sur une même machine
Concernant la problématique de forte variation des formats de pièces, la cellule robotisée FLEXCELL, développée par Armin Robotics, entre en jeu. Cette solution permet d’augmenter le nombre d’heures de production sur une même machine-outil et de produire avec flexibilité en intégrant les changements automatiques de série. En effet, la FLEXCELL enchaîne plusieurs lots de petites séries de formats différents en intégrant le changement automatique du préhenseur robot et du moyen de serrage, combinant ainsi palettisation et travail en lopins. Avec suffisamment d'outils pour enchaîner les programmes, la machine peut produire en automatique sur plusieurs lots de pièces différents.
Les entreprises de sous-traitance peuvent enchaîner les petites et moyennes séries de pièces sans intervention de leur opérateur au cours de la production. Dans le contexte actuel de pénurie de main d’œuvre d’opérateurs CNC expérimentés, la FLEXCELL permet aux machines-outils de travailler plus longtemps sans intervention humaine, que ce soit en journée, nuit ou week-end.
Cette cellule de chargement automatique de lopins et d’outillages, est composée d’un robot poly-articulé, d’un système de chargement de pièces (ex : table, stockeur vertical, palette EUR, convoyeur, rack d’étagères) et d’une enceinte de sécurité complète. Le robot est équipé d’une tête FLEX pour le changement automatique du préhenseur. Ce qui permet d’enchaîner plusieurs ordres de fabrication (OF) sans intervention humaine pour régler le moyen de serrage.
Comme toutes les installations Armin Robotics, le robot se programme sur tablette tactile avec le logiciel universel ARMIN. Une interface conversationnelle conviviale et très simple d'utilisation permet à tout opérateur dans un atelier de lancer une production sans difficulté. Précisons qu’afin d’accompagner et de répondre aux besoins de ses clients sur le long terme, le développement de la gamme Armin est basé sur des solutions combinables, flexibles et évolutives, toujours pilotées par le même logiciel et la même interface de programmation.
Et Thomas Janquart de conclure : «
La gamme de cellules de chargement robotisées que nous avons développées, permet aux industriels, de la TPE au grand groupe, d’utiliser leurs machines-outils au maximum de leurs capacités. Nos solutions sont simples d’utilisation, évolutives et modulaires, grâce à une interface utilisateur tactile et intuitive qui ne nécessite aucune compétence en robotique. La cellule FLEXCELL répond à une demande croissante d’augmentation du nombre d’heures de production sur une même machine pour en améliorer le ROI, élargir les plages horaires de production et économiser des mètres carrés dans l’atelier, le tout en composant avec un recrutement de profils qualifiés devenu difficile. »