Du 13 au 16 juin ont eu lieu 4 jours de portes ouvertes dans les ateliers de TECAUMA, pour présenter la solution Robotflex : un robot de chargement et déchargement de machines-outils.
La Robotflex est un robot de chargement et déchargement de machines-outils, qui a été conçu par la société Arc Technology il y a quatre ans, dont André Fustier est le directeur commercial. La société TECAUMA est entrée au capital d’Arc Technology en février 2017, pour accompagner la croissance de la Robotflex.
120 professionnels sont venus découvrir cette solution pendant les 4 jours de démonstrations. Ils ont pu assister à une démonstration de chargement/déchargement robotisé sur un tour universel NLX 2500 de DMG MORI, ainsi que sur un centre d’usinage universel à 5 axes DMU 60 eVo de DMG MORI.
DMG MORI était en effet partenaire de l’évènement, de même que le fabriquant de technologies de serrage industriel SMW AUTOBLOK.
André Fustier, Directeur commercial Robotflex, présentant la Robotflex TR en démonstration sur tour universel NLX 2500 de DMG MORI
Les professionnels de la mécanique industrielle présents (usineurs, sous-traitants aéronautiques, fabricants de moules et outillages…) ont pu échanger sur leurs problématiques de productivité, de pénibilité et de difficultés de recrutement. Ils ont également pu discuter avec les clients déjà équipés d’une Robotflex, qui ont témoigné des bénéfices qu’ils ont tirés de cet investissement.
Les visiteurs ont eu la surprise de découvrir la facilité de changement de série de la Robotflex, et l’adaptation de la Robotflex à leur métier, due à l’expérience de la solution sur le marché depuis 4 ans, chaque projet étant adapté à l’environnement du client.
Trois utilisateurs témoignent de leur expérience avec la Robotflex :
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CHANDIOUX (Engrenages – 03) équipé d’une Robotflex TR depuis 2014
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MORTELETTE (Usinage d’accessoires en alu, acier, inox et plastique en sous-traitance – 81) équipé d’une Robotflex CU depuis 2015
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NICOLLEAU USINAGE (Usinage – 85) équipé d’une Robotflex CU depuis 2014 et d’une Robotflex TR depuis 2016
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à investir dans une Robotflex ?
Arnaud CHANDIOUX, Président de CHANDIOUX ENGRENAGES : «
Les raisons qui m’ont poussé à investir dans une Robotflex : Adapter notre activité à la demande de petites séries, mettre un pied dans l’automatisation et libérer de la charge de travail homme / machine. »
Fabrice MORTELETTE, Directeur de Ets F. MORTELETTE : «
Nous usinons des pièces en grande série, avec des temps cycle assez court. La Robotflex nous a permis de libérer des opérateurs qui ne faisaient que de l’alimentation machine, pour les réorienter vers du réglage/programmation. Par ailleurs, nous avons doublé le temps de travail sur le centre robotisé. »
Patrice NICOLLEAU, Gérant de NICOLLEAU USINAGE : «
Le manque de personnel, la volonté de rester compétitif, et la manutention de pièces lourdes. »
Quelles ont été vos inquiétudes qui vous ont fait hésiter avant d’investir dans la Robotflex ?
Arnaud CHANDIOUX : «
J’ai longtemps hésité pour 2 raisons : méconnaissance de la robotisation et peur de la lourdeur du système (temps de changement de cycle, programmation…). »
Fabrice MORTELETTE : «
Principalement des inquiétudes par rapport au retour investissement car on ne connaissait pas la rapidité et la qualité de travail d’un robot. Des inquiétudes aussi par rapport au temps de changement entre séries. »
Patrice NICOLLEAU : «
Aucune inquiétude, nous étions persuadés du produit. »
Vos équipes ont-elles eu des difficultés à s’adapter à l’arrivée de la Robotflex dans votre entreprise ?
Arnaud CHANDIOUX : «
Mes équipes n’ont eu aucun problème à s’adapter grâce à la facilité de prise en main du système et à la suppression des opérations répétitives de chargement et déchargement des pièces de séries faites par le robot aujourd’hui. »
Fabrice MORTELETTE : «
Prise en main relativement assez rapide de la Robotflex, que ce soit en réglage et en utilisation. Les utilisateurs se sont vite familiarisés avec les commandes. Les opérateurs étaient méfiants car ils pensaient ne plus avoir de travail. C’est l’inverse car la Robotflex nous a dégagé du temps homme/machine pour prospecter de nouveaux marchés. »
Patrice NICOLLEAU : «
Aucune difficulté : très bien perçu et même attendu avec impatience. »
Aujourd’hui, quels sont les avantages principaux que vous tirez de la Robotflex ?
Arnaud CHANDIOUX : «
L’avantage principal aujourd’hui est un gain de temps d’usinage puisque le robot est utilisé un maximum de temps en dehors des heures de travail des opérateurs. »
Fabrice MORTELETTE : «
Augmentation du temps de production, régularité dans les cadences de production et qualité constante sur la taille de la série. »
Patrice NICOLLEAU : «
Autonomie, amélioration de la qualité, augmentation de la capacité de charge, flexibilité, et également une certaine fierté de pouvoir intégrer cette technologie au sein de mon entreprise. »
Au premier plan : la Robotflex CU sur centre d’usinage universel à 5 axes DMU 60 eVo de DMG MORI. A droite : la Robotflex TR sur tour universel NLX 2500 de DMG MORI