En tant que spécialiste des pièces de transmissions, SYSMA livre à partir de GLAUCHAU (en Saxe) des groupes tels que ZF, VW ou GM. L'exemple le plus récent : le partenariat avec GM Strasbourg. Pour cette entreprise en France, SYSMA produit depuis peu des arbres d'expulsion (Output shafts), qui interviennent dans les transmissions automatiques de BMW.
A l'époque de la DDR, une entreprise appartenant au peuple
Rétrospective. Du temps de la DDR, l'entreprise de Glauchau faisait partie de VEB usine de transmissions pour automobiles Wilhelm Friede. En 1990, l'usine appartenant au peuple, VEB a été dissoute et divisée en sociétés indépendantes.
Fin 1991, elle a été privatisée et il en est résulté les usines de transmissions pour automobiles GLAUCHAU Sarl. L'entreprise a déposé le bilan 4 années plus tard.
Association avec le groupe WEIGL
1996 a été l'année du nouveau départ grâce à l'association avec le groupe ouest-allemand WEIGL, SYSMA technique de transmission Sarl a été créée en mars 1996 à GLAUCHAU sous la direction de Franz Josef WEIGL . La reprise était placée sous une bonne étoile, car le client le plus important nous a soutenu dit le manager de SYSMA Owe BAUER : «
C'était le facteur déterminant qui a fait qu'aujourd'hui nous existons encore. Une autre raison a également été le fait que ZF avait installé chez nous à grand frais la réalisation des prototypes. Mais en tous cas, ZF a enduré avec nous la phase de la faillite ».
Pas à pas
Depuis, les saxons se sont hissés dans le peloton de tête des sous-traitants de l'industrie automobile, pendant que parallèlement une vraie guerre des prix a éclaté. Pour cela et depuis le nouveau départ de 1996, SYSMA s'est basé de façon conséquente sur une stratégie pointue, selon Owe BAUER, responsable du management- investissement à GLAUCHAU : «
En pratique, nous avons essayé à l'aide d'une automatisation ciblée et conséquente de rattraper et de rééquilibrer la forte pression qui repose généralement sur l'industrie automobile. »Très rapidement, chez SYSMA, les machines-outils ont été dotées de cellules d'automation qui servent entre autres à l'adduction des pièces. Dans ces conditions, il est très vite devenu impératif que l'ensemble de l'installation fonctionne sans aucun dérangement. Le manager de l'installation nous explique : «
Elle ne peut le faire que si aucune collision ou aucune autre cause de dérangement ne survient. Et là, je dis : dans ces conditions, nous ne pouvons pas nous passer de surveillance du processus. »
Facteur humain
Malgré toute l'automation, le facteur humain est particulièrement important. «
C'est finalement toujours l'opérateur qui est responsable d'un déroulement sans accros. » Des formations régulières sont de ce fait une obligation chez SYSMA, d'après BAUER.
Apparemment avec succès, comme le montre l'exemple de Kathrin ASSMANN (28 ans). Ce tourneur qualifié n'est venu qu'il y a 4 mois chez SYSMA à GLAUCHAU. Aujourd'hui, après la 1ère phase d'études, cette jeune fille déclare : «
Les appareils sont une aide énorme. Egalement pour moi - car si je devais faire une erreur, les appareils interviendraient de suite et arrêteraient la machine. » En pratique, nous calculons qu'un appareil doit être amorti au plus tard après une année.
Stratégie système
Un autre « plus » dans la stratégie SYSMA est l'utilisation intelligente de toutes les options que cette technique propose en combinaison avec les cellules automation. «
Chez nous, pendant que les opérateurs font une pause et mangent, les installations continuent de tourner. Cette technique a contribué au fait que nous avons pu faire ce pas décisif. »
SYSMA est aujourd'hui en mesure de proposer un « plus » décisif à ses clients comme VW, ZF ou Général Motors : «
Avec notre parc machines nous pouvons réagir très vite aux souhaits de nos clients. »
En parallèle à l'automatisation, SYSMA a introduit cette technique. Ont d'abord été équipées les machines dont le coût était très élevé et qui du point de vue du planning de production étaient occupées à plein temps. «
Pour résumer : nous avons équipé toutes nos machines prioritaires avec les appareils BRANKAMP » selon Owe BAUER.
Conduite simultanée de plusieurs machines
En tout, de 1997 à aujourd'hui, plus de 50 machines d'usinage et de robots ont été dotés d'appareils de surveillance du processus. Chez SYSMA, grâce à cet aménagement ciblé, un but central a pu être réalisé : «
Et ceci veut dire : conduite simultanée de plusieurs machines, c'est-à-dire un opérateur contrôle jusqu'à 4 machines. »
La production de SYSMA est divisée en 4 groupes de produits : disques, brides, arbres creux et engrenages.
SYSMA est pratiquement équipé pour tous les cas d'usinage. «
A part quelques travaux très exotiques que nous ne voulons pas exécuter pour des raisons de coûts », explique BAUER. Dans l'ensemble de la production, la conduite simultanée de plusieurs machines est pratique courante. Chez un sous-traitant moderne de l'industrie automobile tel que SYSMA, une haute efficience n'est qu'un critère. Les machines étant conduites par moins de personnes, il ne faut pas qu'à cause de cela davantage d'erreurs se produisent, dit Owe BAUER : «
Cela aussi était une raison pour laquelle nous avons acquis les appareils de surveillance du processus. »
Grâce à l'intervention de techniques de mesure et de l'électronique, chaque pièce est contrôlée de façon optimale pendant la production. Au vu du programme zéro défaut de l'industrie automobile, SYSMA est dès à présent bien équipé pour répondre aux exigences de qualité à venir.
Protection outil et protection collision
Pour SYSMA, l'argument le plus important en faveur d'une surveillance de processus continue est la protection outil et collision. Les machines-outils très modernes de l'usine de GLAUCHAU ont un coût d'achat qui se situe entre 600 000 et 1,5 Millions de DM, calcule BAUER : «
Notre premier but est de ce fait de maintenir les machines en production ».
BAUER chiffre en moyenne le coût d'un arrêt production à 2000 DM. A ceci se rajoutent les coûts de réparation, pièces de rechange comprises. Avec ce calcul, les investissements pour la surveillance de processus ont vite été payants : «
Les coûts d'une collision se montent en moyenne à 3000 DM. Dans le cas particulier, ils peuvent atteindre 10 000 DM. Selon le cas, l'amortissement peut être fait après un crash. Pour d'autres collisions, l'amortissement n'est réalisé qu'après 4 ou 6 mois. Compte tenu des nombreuses variantes qui sont fabriquées dans le domaine automobile, c'est un facteur central. Si vous avez plusieurs clients et que vous devez réagir à leurs souhaits, alors la flexibilité fait la différence. Et je crois que nous pouvons le réaliser avec notre parc - machines. »
Les quantités livrées
Grâce à l'électronique moderne qui permet ce service spécial, les quantités livrées sont déterminées chaque jour avec le client et sont garanties. «
Ceci n'est possible que si le risque de défaillance par collision ou mauvaise manipulation est prévisible » d'après Bauer.
La conséquence : Sysma veut continuer son expansion. Avec 300 employés fixes, on atteindra cette année presque 100 Millions de chiffre d'affaire ... 7 fois plus que 1996, l'année du nouveau départ.