L’amélioration des performances en découpe laser et pliage n’aurait pas pu être envisagée sereinement puisque l’ébavurage était précédemment réalisé au moyen de ponceuses pneumatiques ou électriques. Une opération que Philippe le Floch juge chronophage, fastidieuse, bruyante et ne permettant pas une régularité des résultats pour assurer un suivi de qualité.
«
Grâce à l’ébavureuse Timesavers 32-Serie, nous sommes parvenus à améliorer les conditions de travail puisqu’il suffit de positionner les pièces sur le tapis roulant pour qu’elles soient traitées par la machine sur la première face. En sortie, les pièces sont récupérées par le convoyeur développé par LIMP et reviennent vers l’avant de la machine pour que l’opérateur les retourne et les place à nouveau sur le convoyeur pour l’ébavurage de la deuxième face. Enfin, le convoyeur les ramène à nouveau vers l’avant pour que l’opérateur puisse les empiler » approuve Philippe le Floch. «
Je suis un technicien et un spécialiste du convoyeur. L’idée d’ajouter un convoyeur à la machine m’est venue instantanément. Et Timesavers commercialise depuis ses machines avec nos convoyeurs. Tous les clients qui sont passés sur le salon Tolexpo ont pu voir le fonctionnement combiné ébavureuse-convoyeur et en ont tout de suite compris l’intérêt de n’avoir qu’un seul opérateur pour faire fonctionner la machine. »
Si, grâce à ce nouvel équipement, l’opérateur ne s’épuise plus à la disqueuse, l’entreprise prise également la souplesse d’utilisation de la machine qui permet de varier les traitements grâce à différents jeux de brosses et grains de bandes abrasives, mises en œuvre avec des réglages fins via la commande numérique tactile très simple d’utilisation (vitesse d’avance du tapis et vitesses de rotation des brosses ou de la bande, épaisseur matière). Les qualités de finitions sont ainsi reproductibles, quel que soit l’opérateur. C’est un réel avantage pour les commandes répétitives dont la mémorisation des paramètres simplifie grandement le process. «
Pour ce type de clients, nous sommes capables de livrer des pièces régulièrement avec le même niveau de finition. Le client a la certitude d’avoir un rendu identique entre une pièce neuve et une pièce qu’il a en stock » insiste Philippe le Floch. De plus l’arrivée de la machine Timesavers a permis à l’entreprise de proposer un champ élargi de finitions : poli, brossé, etc.
La productivité est naturellement un autre point fort de la machine, ainsi que le confirme Philippe le Floch «
Pendant qu’un opérateur traitait une pièce, j’ai pu en passer 10 du même modèle sur la machine. Les gains de productivité sont tels que même avec les changements de brosse ou de bandes lors des changements de matériaux ne posent aucun problème. » L’ébavurage et la finition des pièces après découpe laser n’est plus un goulot d’étranglement entre le laser et le pliage. Si cet avantage est déjà apprécié dans l’atelier actuel, il n’en sera que plus indispensable avec la nouvelle machine de découpe laser qui va assurer une production nettement plus importante de pièces.
La conception de l’ébavureuse compacte Timesavers, capable de traiter des largeurs de 1100 mm, offre beaucoup de souplesse quant aux produits traités et au résultats souhaités : traitement de pièces avec reliefs (ouïes par exemple, obtention de finitions inox ou aluminium brossés, rayonnage jusqu’à 2 mm, décalaminage, etc. Les temps de changement de brosse sont inférieurs à 10 minutes. «
Nous estimons le coût des consommables à 1 euro de l’heure. C’est un point important à prendre en compte lorsque l’on passe, comme chez UMS, 100% de sa fabrication dans l’ébavureuse » insiste Philippe Routhier, Président de CIPR, importateur Timesavers pour l’Est de la France et la Suisse. Avec une vitesse d’exécution plus de quatre fois supérieure à l’ébavurage manuel, l’entreprise libère les opérateurs précédemment dévolus à cette tâche qui se voient attribuer des tâches plus valorisantes et moins rébarbatives. Investir dans ce type d’ébavureuse assure une meilleure utilisation du capital humain et financier : «
En prenant en compte le coût de trois opérateurs, le retour sur investissement de la machine Timesavers est inférieur à deux ans. »
«
Beaucoup d’entreprises restent traditionnelles en réalisant l’ébavurage manuellement car l’écart de prix à l’achat entre une disqueuse et une ébavureuse Timsesavers est évidemment important, et c’est très bien qu’elles restent sur cette position » conclut avec malice Philippe le Floch.
Comparaison d'une pièce avant et après ébavurage sur la machine Timesavers
Première partie de l'article
UMS fait sauter un goulet d’étranglement avec l’ébavureuse Timesavers (1/2)