Créée à l’origine pour assurer la fabrication des pièces de tôlerie de LIMP et prendre des marchés en sous-traitance, UMS s’est lancée dans un projet pluri-annuel d’investissements pour accélérer son développement. Et l’ébavurage automatisé en constitue un passage obligé.
Fondée voici 30 ans, LIMP (Liaison Inter Machines de Production) fut la première entreprise créée par Philippe le Floch, qui avait acquis une expérience professionnelle en tant que dessinateur chez son précédent employeur, spécialiste des machines d’emballage : «
Je me suis lancé afin de développer des produits de manutention de qualité et, dans ce but, il me fallait des chassis de qualité. » D’où la création d’UMS.
UMS est positionnée à la fois sur les marchés de la découpe laser simple et sur la fourniture de produits finis incluant le pliage et la soudure, principalement pour l’industrie et les artisans, mais aussi pour les créateurs ou les particuliers. Aujourd’hui, LIMP ne représente plus que 3% du chiffre d’affaires d’UMS dont Franck, le fils, assure le développement en misant sur la qualité et la réactivité dans une logique de service pointue. Franck partage avec son père le goût de la compétition, un atout appréciable dans le monde de l’entreprise : elle se traduit par la participation à de nombreuses courses automobiles et au développement d’une gamme de produits destinés aux voitures de rallye (Trains avant triangulés, trains arrière renforcés, traverses support siège, frein à main hydraulique, boîte de dégazage, tampon, protèges carters, etc.) vendus sous la marque LF Méca Sport.
Chaque entreprise poursuit sa route de manière indépendante avec des investissements adaptés comme l’impression 3D plastique utilisée par LIMP dans le cadre de ses fabrications.
Philippe Routhier et Isabelle Rougeot de CIPR prennent la pose avec Philippe le Floch fondateur d’UMS devant l’ébavureuse à sec Timsesavers série 32 pour ébavurage, arrondis et finition. Isabelle Rougeot tient une pièce très complexe à ébavurer manuellement qui est traitée simplement et rapidement par la machine
Afin de quintupler sa surface, UMS est en train de faire construire un nouvel atelier qui lui permettra de revoir son organisation à partir de la feuille blanche. Le déménagement est prévu au premier semestre 2019. «
Nous lançons la construction de ce bâtiment en ayant intégré la possibilité d’extensions futures grâce à l’important terrain que nous avons acquis autour de son implantation. » Nouveau bâtiment et nouvelles machines, la jeune équipe de l’entreprise de sous-traitance UMS ne manque pas d’ambitions.
La machine de découpe laser CO₂ de l’atelier sera bientôt rejointe par une machine utilisant la technologie propriétaire de Trumpf, le TruFiber. Au-delà de l’amélioration des performances en découpe, qu’il s’agisse de vitesse pure ou de la capacité de traiter une plus grande variété et d’épaisseurs de matériaux, cette nouvelle machine sera plus économe en fonctionnement. Afin d’offrir une plus grande souplesse de fonctionnement, de simplifier la gestion des matières et d’assurer une grande autonomie à la cellule, elle sera équipée d’un changement de buse automatique et complétée d’un magasin à tôles automatisée à 15 emplacements. Le contrôle à distance permettra de s’assurer du bon fonctionnement du process en l’absence d’opérateur.
Actuellement équipée de deux presses plieuses, le département pliage sera renforcé par une machine Trumpf qui va grandement simplifier le travail des opérateurs. En liaison avec le nouveau logiciel de programmation déportée, l’opérateur n’aura plus qu’à appeler le programme de la pièce en scannant un code-barre. La presse plieuse assistera alors l’opérateur pour les différents points de réglage, le choix des outils et leur emplacement de montage. «
Les opérateurs, et en particulier les plus jeunes se sentent à l’aise face à ces nouvelles technologies qui associent les commandes numériques à écran tactile, le scan de plan ou encore les LED qui indiquent les emplacements de montage des outils » apprécie Philippe le Floch.
Exemple de pièce ébavurée sur l'ébavureuse Timesavers
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UMS fait sauter un goulet d’étranglement avec l’ébavureuse Timesavers (2/2)