Sans surprise, le mois de mai a été très peu actif du fait d'une faible présence des salariés dans les entreprises.
Le niveau des carnets d'ordres reste à l'étiage et, sauf redressement spectaculaire, le chiffre d'affaires de l'année 2002 sera en retrait par rapport à l'an dernier.
Si les perspectives à court terme sont incertaines, on note toutefois un regain d'intérêt de la part des clients et les fournisseurs d'équipements tablent sur la concrétisation de nombreuses commandes avant les congés d'été.
Le sentiment qui domine chez les professionnels est que l'on se trouve au creux de la vague et que, un plus bas ayant été touché, la reprise de l'investissement pourrait désormais se manifester rapidement.
L'attentisme constaté depuis plusieurs mois pourrait s'atténuer à la faveur du regain des appels d'offres et de la réactivation de dossiers anciens.
La charge de travail de la clientèle reste d'ailleurs satisfaisante en dehors de certains domaines tels que le décolletage et le moule.
Compte tenu des nouveaux projets identifiés dans l'industrie, notamment dans l'automobile, la sous-traitance devra investir sans tarder pour des mises en production déjà planifiées pour 2003.
La demande est très nettement focalisée sur le « clé en main », c'est-à-dire la proposition de solutions de production correspondant non seulement à la fourniture de machines mais également du process, des équipements périphériques et des outils de coupe.
De plus, la disponibilité est un facteur commercial important car la frilosité des investisseurs se traduit régulièrement par des décisions d'achat « in extremis ».
Autant dire que la visibilité est quasiment nulle et le marché sans tendance.
Tout comme leurs clients, les membres du SYMO sont dans l'expectative.