L'Assemblée générale du Symap, le syndicat de la machine-outil, du soudage, de l'assemblage et de la productique associée se déroulait cette année sur le salon Industrie 2004, le jour même de son ouverture. C'est dans ce contexte très dynamique que Jean-Paul Nodier a dressé le bilan de ses deux ans de mandat à la présidence du syndicat.
Membre du comité de direction du Symap depuis 1987, élu à l'unanimité des voix à la présidence du syndicat en 2002, Jean-Paul Nodier, président directeur général de la société Nodier Emag Industries a rappelé combien l'année 2003 a été riche en événements pour le syndicat et ses adhérents.
En 2002, il avait souligné le rôle important des salons professionnels sur l'évolution desquels il souhaitait que le Symap mène une réflexion approfondie. Bilan 2003 ? Le salon Expobois, dont le syndicat est le propriétaire a changé d'organisateur avec succès à moins d'un an de la manifestation. Le Symap a tenu compte des messages envoyés par la profession du bois et a résilié son contrat avec l'opérateur historique pour confier la gestion de cet événement majeur de la filière à Exposium. Le comité d'exposants créé pour préparer l'édition 2004 ? et qui a été une des clés de sa réussite - continuera de se réunir pour préparer Expobois 2006.
L'EMO, qui se tenait tous les huit ans à Paris n'aura plus lieu en France. Il faut savoir «
tenir compte des nouvelles données économiques et reconnaître qu'une périodicité de huit ans est très difficile à assumer. Aujourd'hui, le rythme est clair : Industrie les années paires à Paris et Industrie Sud les années impaires à Lyon ». 2004 voit d'ailleurs l'aboutissement du travail mené par le Symap avec ses partenaires en 2003. Le nouveau visage d'Industrie a été dévoilé : plus clair avec Assembl'expo et Soudage, deux salons dédiés aux métiers du Symap, et la tenue d'ISR 2004 le salon annuel de la Fédération Internationale de Robotique.
Mais la politique active du président du Symap et de son équipe en faveur du secteur des biens d'équipements ne s'est pas limitée aux expositions. Dès sa prise de fonction en 2002, Jean-Paul Nodier avait en effet rencontré les représentants du ministère de l'industrie pour leur demander de réfléchir à la suppression de la taxe professionnelle. Quelques mois d'intense travail en collaboration avec la Fédération de la mécanique (Fim) et le Medef ont porté leurs fruits. Cette même solidarité l'a emporté sur la volonté de l'État de modifier le fonctionnement des Centres Techniques, précieux outils qui accompagnent la naissance de nouvelles technologies et procédés en France : ceux-ci restent financés par une taxe affectée et les professions en gardent le pilotage.
Enfin, personne n'a pu ignorer le rapprochement, après des décennies d'ignorance mutuelle, du Symap et du Symo, syndicat des importateurs. Jean-Paul Nodier, qui souhaitait renforcer la représentativité de la machine-outil française, en avait fait l'un des axes majeurs de sa présidence. «
Le plus difficile, symboliquement, est fait, mais le chemin qui reste à parcourir est encore long et j'entends le mener avec énergie et détermination, si, bien sûr, vous me faites confiance et me confiez un second mandat' » À une très large majorité, les membres du syndicat ont renouvelé leur confiance à Jean-Paul Nodier qui remettra donc la présidence du Symap entre les mains de son successeur (le mandat de président n'étant renouvelable qu'une fois) en 2006.