Atlantic Modelage Composite (AMC), est une société basée en Sud Loire-Atlantique spécialisée dans l’étude, le développement et la réalisation de modèles, moules et prototypes en matière composite. Créée en 2000 par deux associés, les actuels co-gérants, l’entreprise est le fruit de leur rencontre et de la complémentarité de leurs deux expertises - modeleur et fabricant de moule. Le secteur d’activité historique d’AMC : le nautisme.
Aujourd’hui la société ne cesse de se développer, que ce soit dans son secteur de prédilection, l’industrie navale (60%), ou dans les industries militaire, automobile, BTP et autres pour 40%. Elle compte 20 personnes pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 2 millions d’euros en 2012. Depuis plus de 12 ans, AMC met son savoir-faire au service de tous les transformateurs de résines. Elle fournit à ses clients les moules adaptés à leur production et à leur exigence. L’ensemble du cycle de développement du produit est géré en interne, de l’étude à la fabrication, en passant par la conception et la validation du projet.
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Notre investissement dans les centres d’usinage a été pérennisé grâce à WorkNC de SESCOI. La solution de FAO de l’éditeur mâconnais nous offre la possibilité de conforter et d’optimiser notre expertise métier dans le monde des matériaux composite, donc d’élargir nos compétences à d’autres domaines que le nautisme ou le naval, nos premières cibles industrielles. » précise Jean-Claude Simonneau, co-gérant de la société AMC.
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Auparavant nous mettions en volume et nous sous-traitions l’usinage » indique Jean-Claude Simonneau, co-gérant d’AMC. «
Cela représentait un coût non négligeable, entre 250 et 300000 euros par an, mais surtout, nous n’avions pas la maîtrise d’œuvre complète du projet. Cela pouvait avoir une incidence, à la fois, sur les coûts, la qualité, la sécurité et la confidentialité. » En 2010, AMC décide de s’équiper d’un Centre d’Usinage à Grande Vitesse (UGV) et de réintégrer, ainsi, en interne, la gestion du process de A à Z.
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Nous souhaitions accompagner nos clients dans les meilleures conditions, tout au long de leur projet et pour longtemps » ajoute Jean-Claude Simonneau. La première Machine à Commande Numérique (MOCN) 5-axes arrive en 2010, suivie de très près par la solution de FAO phare de SESCOI, WorkNC. «
Après une étude approfondie du marché et des « benchmarks » basés sur nos pièces et non sur celles des éditeurs… Trop facile sinon ! Nous avons fait le choix de WorkNC avec le module d’usinage 5-axes automatique » nous explique-t-il.
C’est une « mini » révolution au sein de l’entreprise. «
Cela a d’ailleurs quelque peu déstabilisé l’atelier, au début tout au moins » intervient M. Minambrès, programmeur au sein d’AMC. Le seul qui avait une connaissance de la FAO et de WorkNC. L’accompagnement au changement mis en place par l’équipe Services de l’éditeur a su vaincre les réticences. La facilité d’utilisation et le côté intuitif du progiciel a fini de convaincre les utilisateurs.
Le nautisme = des pièces de grandes dimensions
Le choix du premier secteur d’activité est la suite logique du savoir-faire métier des deux co-fondateurs d’AMC. «
Nous connaissions ce secteur. Tout naturellement les grands noms du domaine avec lesquels nous avions déjà travaillé, ont continué à nous faire confiance, dont le groupe BENETEAU, pour n’en citer qu’un. » déclare Jean-Claude Simonneau. Dans ce domaine les contraintes sont, entre autres, liées à la dimension des pièces. «
En effet, lorsque la société travaille sur une coque ou un pont, ou encore, sur l’aménagement intérieur d’un bateau, nous ne sommes pas sur des petits assemblages, loin s’en faut. Nous pouvons passer plusieurs milliers d’heures à la réalisation d’un outillage complet dont plus d’une centaine pour la prestation d’usinage uniquement selon la taille et la complexité des formes. » ajoute-t-il.
Un usinage bien fait améliore, de façon significative, le temps de finition. La gestion du brut sur ces pièces est également un gage de compétitivité, que ce soit en termes de coût ou de délai. Sans oublier le post-processeur et la simulation d’usinage… «
Un atout important pour éviter tout risque de collision et réussir notre pièce du premier coup. » . WorkNC devient donc rapidement la « cheville ouvrière » de l’atelier et du Centre d’Usinage 5-axes CMS de la société ANTB CMS France. Et M. Simonneau d’ajouter, comme un clin d’œil : «
Je n’entends jamais parler de la FAO, c’est que tout va bien. »
L’arrivée de WorkNC 21 fin 2011
Fort des premiers résultats avec la MOCN, AMC investit rapidement dans un deuxième centre d’usinage 5-axes, à peine 8 mois après le premier. Tout naturellement, la société confirme sa confiance dans WorkNC et s’équipe de deux nouvelles licences de la version 21. «
Cela a été un grand pas en avant pour nous » confirme M. Minambrès. «
Le 64 bits nous a permis de diviser par deux nos temps de calcul. C’est un atout important qui nous change la vie. » Et d’ajouter : «
Auparavant nous ne pouvions pas lancer une étude de programmation d’usinage en début d’après-midi, nous n’étions pas certains d’avoir les résultats le soir. Aujourd’hui nous ne nous posons plus la question. » WorkNC 21 a permis de fluidifier la gestion de la programmation des parcours d’outils, une souplesse qui est très appréciée par les utilisateurs. Le 5-axes est facile à mettre en œuvre. «
Même si nous ne travaillons pas encore beaucoup en 5-axes continu, mais plutôt en 5-axes positionné, qui devient une façon d’usiner courante pour AMC. »
Dernier point fort, et non des moindres… L’optimisation de la gestion du brut. Là encore un axe d’amélioration en termes de coût, notamment, pour les pièces de grandes dimensions. Et Jean-Claude Simonneau de conclure : «
Nous sommes passés en quelques mois de un à trois utilisateurs WorkNC. Notre équipe a su, très rapidement, combler ses carences en usinage. Nous nous sommes mis au diapason de nos clients et nous sommes fiers de dire que nous travaillons en étroite collaboration avec eux. Aujourd’hui AMC a pris une place à part entière dans le monde de l’usinage des matériaux composite, que ce soit dans le grand Ouest ou plus largement dans l’hexagone, sur notre secteur d’activité historique, mais pas seulement. Ce fut un virage important pour l’entreprise que nous avons négocié en 2010, un pari tenu et gagné grâce à nos équipes, mais également aux technologies numériques, dont la FAO, qui nous ont permis de relever ce défi en toute sérénité. »
