La filiale française du groupe italien BUCCI Industrie, qui se prépare activement à l’Industrie du Futur, présentera une sélection de solutions en 'Périphériques machines', 'Automatisation & Process' et 'Contrôle', ainsi que des modèles innovants, lancés récemment. Il s’agit notamment de l’
embarreur IEMCA Master 80 HF UP HD présenté en avant-1ère mondiale à EMO Milano 2015 et de l’évolution de l’embarreur IEMCA Elite 112 Soft Touch.
Année après année, crise après crise, la société BUCCI Industries France a su se construire, bâtir une équipe (48 personnes), diversifier ses activités, accumuler des compétences et devenir un interlocuteur de premier plan pour ses clients, résolument tourné vers le futur. Lors du salon, c’est dans une ambiance conviviale et festive que Didier Bouvet et son équipe accueilleront leurs clients et partenaires jeudi 7 avril à partir de 18h pour fêter les 20 ans de l’entreprise.
Ces dernières années ont été particulièrement riches en événements pour BUCCI Industries France. En plus de la commercialisation des produits et solutions du groupe –leader mondial de l’embarreur avec IEMCA-, la filiale française a fait le choix de commercialiser des marques complémentaires de haute qualité telles KITAGAWA (systèmes de serrage et positionnement sur tours et centres d’usinage), ALGRA (porte-outils tournants) et VISICONTROL (contrôle visuel de conformité des pièces produits). En 2006, l’entreprise crée un département R&D pour le développement et la réalisation d’applications spécifiques en environnement machine afin de répondre aux besoins des clients du groupe, au niveau mondial. Début 2016, elle annonce sa collaboration avec le
Cetim-CTdec concernant les problématiques de rectitude des barres. Basée dans la vallée de l’Arve, à Cluses, l’entreprise disposera, dans quelques mois, d’un nouveau bâtiment de 1200m2, qui viendra s’ajouter à l’existant.
L’embarreur IEMCA Master 80 HF UP HD
En route vers l’Industrie du Futur
Conscient des enjeux de demain, Didier Bouvet prépare activement son entreprise. Impliquant l’ensemble de ses collaborateurs, il travaille à mettre en place une nouvelle organisation, de nouvelles méthodes de travail et une autre façon de communiquer. Après diverses actions menées en 2014 et 2015, dans le cadre du
PLAN PME Rhône-Alpes, et en créant son propre Plan Innovation BUCCINOVE, BUCCI Industries France s’engage dans le
Label Excellence de Mont-Blanc Industries. Ce dernier va lui permettre de se projeter sur les deux ans à venir, en se donnant de nouveaux challenges. L’entreprise va de l’avant et met le cap vers l’Industrie du Futur.
Didier Bouvet prépare activement son entreprise à l'industrie du futur
Le numérique, un outil intégré dans la démarche
Concernant le numérique, Didier Bouvet explique : «
Le numérique est un outil qui doit être intégré dans la démarche, un fil rouge dans tous les domaines de l’entreprise. Mais avant, il faut faire évoluer la culture de l’entreprise. Peut-on faire plus vite, être plus efficace et partager davantage ? Avec le numérique, nous gagnons en productivité : amélioration de la gestion des stocks, historique des interventions, bases de données communes, plannings partagés, mise en place de la télémaintenance, réduction des déplacements avec la généralisation de la vidéo conférence, etc. »
L’entreprise a même lancé une Application Produits Iphone (APP). «
Dans le cadre du lancement de l’activité Algra, commente Didier Bouvet,
nous avions besoin de prendre des parts de marché immédiatement et d’un outil permettant à nos partenaires une prise de décision rapide. Grâce à un jeune alternant, une Application Iphone a été développée. Cela a été très positif en terme d'image -une entreprise à la pointe de la technologie- ! »
Des perspectives exceptionnelles pour la mécanique, la machine-outil et la robotique
Spécialisé dans les périphériques pour machines-outils et l’automatisation, Didier Bouvet ajoute : «
Je cherche à faire monter en compétence certains collaborateurs sur tout ce qui est lié aux automatismes et aux interfaces. De plus en plus de machines vont devenir intelligentes. Elles doivent être capables de recevoir de l’information, de l’interpréter afin de modifier leur comportement de façon autonome. La génération actuelle baigne dans l’informatique mais le numérique est une somme d’outils, une culture au service de ce qui reste des machines, celles-ci étant amenées à évoluer. Même dans la fabrication additive, la base, c’est de la mécanique. C’est pourquoi l’électromécanique est une compétence également essentielle. Pour rendre une machine intelligente, il faut maîtriser les phénomènes mécaniques –telles que les vibrations, par exemple. L’ère industrielle qui s’ouvre offre des perspectives exceptionnelles pour la mécanique, la machine-outil et la robotique. »