Autre avantage de la machine, la présence d’une caméra en complément de cibles sur le plan de travail qui réduisent considérablement le temps de mise en œuvre et optimisent les chutes : «
Ce n’est plus à la pièce de s’adapter à la machine, c’est la machine qui s’adapte à la pièce. La position des cibles est parfaitement connue. L’opérateur ne perd plus de temps à dégauchir la pièce. Il la pose simplement et la caméra définit la position de la pièce par rapport aux cibles (décalage d’origine et décalage angulaire). Le programme de coupe est ensuite ajusté automatiquement. Après découpe, l’opérateur peut vérifier s’il reste de la place dans les chutes présentes sur la table pour découper des pièces d’un autre programme. Enfin, la caméra peut transformer en DXF une pièce particulière ou reconnaître le squelette fourni par un client. » poursuit-il.
Grâce à la caméra placée au-dessus de l’installation, une pièce posée sur la table peut être reconnue et transformée en fichier DXF afin d’être réutilisée dans le process. (Photo BG)
Traditionnellement, l’entreprise qui découpe au jet d’eau de l’inox de 15 ou 20 mm d’épaisseur, ne consacre pas la totalité de la table à ce process. Elle garde la plupart du temps une petite surface en bout de table pour des commandes particulières. «
Cette option est facilitée par la possibilité d’avoir 6 origines de pièces en même temps sur la table, afin d’augmenter l’autonomie de la machine. Six plaques différentes peuvent donc être positionnées simultanément, chacune avec son programme de découpe. » précise Eric Le Strat.
L’entreprise joue habilement des complémentarités entre la découpe laser et le jet d’eau en fonction des matières et des épaisseurs. Christophe Rouzic cite en exemple : «
la découpe d’aluminium qui passe en jet d’eau dès 6 mm et l’inox est aussi découpé au jet d’eau dès 15 mm d’épaisseur. Dans un cas, cela facilite le process car l’aluminium génère des contraintes sur un laser CO₂. Dans l’autre, c’est par souci d’économie puisqu’au delà de 15 mm, la consommation d’azote devient trop importante avec le laser. »
Avec son jeune parc machines (la majorité des machines ont moins de deux ans), dont la machine de découpe jet d’eau LDSA est le dernier symbole,
Lorient Laser Industrie poursuit avec audace son ascension, plus de vingt ans après sa création.
Première partie du reportage chez
Lorient Laser Indutrie : Le pari réussi pour LLI de la découpe jet d’eau avec LDSA