Le principe des machines DFD : utiliser le CO2 pour laver des pièces, en alternative aux procédés polluants chlorés, pétroliers et lessiviels. Après chauffage à basse température et montée en pression, le CO2 (dioxyde de carbone) atteint son domaine supercritique : ses propriétés lui permettent de laver comme de l'eau en pénétrant comme un gaz, de façon 100% sèche.
La machine DFD-MC 4.1 mise au point en éco-conception par DFD - Dense Fluid Degreasing, en co-développement avec le CETIM-CTDEC, à partir d’une technologie développée par le CEA (dont elle exploite le brevet de façon exclusive) est la première machine de lavage de pièces fonctionnant au CO2 supercritique, installée chez un industriel.
Cette machine dégraisse des pièces en les exposant au CO2 supercritique, complété d’agitations et d’ultra-sons. A l’issue du cycle de nettoyage, les pièces sortent de l’autoclave propres, sèches et à température ambiante ; les particules solides sont évacuées et l’huile est séparée du CO2, pour être récupérée pour réutilisation.
Ce procédé optimise aussi les coûts d’exploitation : moitié moins d’énergie consommée, fonctionnement en continu sans contrainte de maintenance, recyclage de l’huile.
Il convient particulièrement au lavage de pièces complexes (trous borgnes, cavités étroites) sur des marchés exigeants (micro-précision, aéronautique, médical …) qui trouvent les limites qualité des procédés actuels, en préservant l’environnement et la santé des collaborateurs.
Dégraissage de pièces de formes complexes