Stimeca, entreprise familiale de 35 personnes spécialisée dans la tôlerie (découpe laser, pliage, soudage de pièces d’épaisseur 2 à 20 mm pour le transport, le secteur agricole, etc.) fonctionne sur le mode de livraisons en flux tendus à ses donneurs d’ordres sur les chaînes d’assemblage.
Lorsque l’entreprise a souhaité accélérer son développement, elle s’est tournée vers la croissance externe en rachetant début 2012
Acson, une entreprise de tôlerie de 15 personnes au savoir-faire complémentaire et située à proximité de certains donneurs d’ordres de
Stimeca. L’apport d’un nouveau client chez Acson avec une montée en cadence rapide a amené l’entreprise à investir dans une cellule robotisée de soudage Valk Welding.
Exemples de réalisations d’Acson. (Photos JM Pericat)
Acson est une tôlerie fine généraliste (découpe laser, poinçonnage, pliage et soudage principalement en aluminium, inox, acier ou laiton) pour des secteurs d’activités variés (secteur agricole, luminaire, électronique, etc.). L’entreprise est aussi connue pour ses produits propres tels que les cabines insonorisantes recevant des appareils de communication à destination de secteurs industriels comme le nucléaire, la pétrochimie, le BTP…
Depuis son rachats, les capacités de production d’Acson ont été renforcées, en particulier vers les plus fortes épaisseurs, pour permettre à l’entreprise de mieux répondre aux attentes des donneurs d’ordres des Pays de Loire.
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Stimeca est déjà équipée de 3 robots de soudure. L’intégration d’une cellule robotisée de soudage chez Acson est venue sécuriser un nouveau marché pour l’entreprise qui était réalisée manuellement au démarrage. Le projet étant passé à une phase de série, et donc de volumes, le robot s’imposait. » indique Mathieu Bouzage, responsable opérationnel. Au-delà des capacités de production, la répétabilité du soudage manuel ne permettait pas à l’entreprise de fiabiliser suffisamment sa production.
L’accompagnement mis en place par Valk Welding par rapport au projet a été un élément très positif : le passage en volume a été rapide et Acson devait mettre en place la cellule et les process dans les plus brefs délais. La réactivité du fournisseur a été à la hauteur de la problématique puisqu’il s’est déroulé 15 jours entre le premier contact et la livraison de la cellule et une semaine supplémentaire pour la mise en production en série en juillet 2012. Pour arriver à ce résultat, Valk Welding a par exemple aidé l’entreprise à programmer les premières pièces en urgence : «
Le sens du service de Valk Welding nous a impressionné : le technicien n’a pas ménagé ses heures pour nous permettre de démarrer la production à la date convenue. »
La structure de la cellule de soudage est monobloc et le câblage est intégré au châssis
La technologie de la cellule en H à deux postes bien séparés, avec un robot TA 1800 et des vireurs permettant 1 tonne de chargement a également été un point important pour Acson. La cellule est montée sur un châssis monobloc: il n’est donc pas nécessaire de recaler les programmes si la cellule est déplacée. «
C’est un gros avantage, même si le déplacement d’une cellule n’est pas un évènement courant. La cellule Valk Welding apporte une simplicité d’exécution évidente. » se félicite Mathieu Bouzage. « En outre, tout le câblage de la cellule est intégré au châssis. »
De plus, le robot est équipé d’une sécu torche pneumatique qui déconnecte la torche en cas de collision. La cellule intègre une calibration automatique et un positionnement précis des outillages. Il n’est donc pas nécessaire de retoucher le programme pour redémarrer la production.
Enfin, grâce à son système de programmation, la cellule est très flexible et permet de passer rapidement d’une production à une autre. «
Nous avons démarré la cellule avec les premières productions en demandant une formation très accélérée. J’ai pu me rendre compte à quel point elle était simple d’utilisation » se souvient Mathieu Bouzage.
Deux personnes ont été embauchées pour assurer la production sur la cellule qui travaille en 2 x 8.
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D’un point de vue robotique, les robots Panasonic qui équipent nos cellules sont des robots orientés soudage. De nombreux fournisseurs proposent des robots polyvalents qu’ils adaptent au soudage en les équipant d’une torche et d’un générateur. L’intégration d’un générateur et la présence d’un encodeur sur le moteur de dévidage, particularités de Panasonic sont très rares dans le domaine des robots. La cellule que nous avons livrée est en outre équipée de cadres usinés et stabilisés : ils permettent de monter de façon précise les outillages avec une grande répétabilité. » remarque Michel Devos, Responsable pour le marché français chez Valk Welding. «
De plus, contrairement à certains de nos confrères, nous sommes le seul interlocuteur de nos clients pour tous les composants de la cellule : du robot en passant par le générateur, la torche et les systèmes de manipulation. Ils n’ont donc pas à faire d’un côté à un fournisseur de robot et de l’autre à un intégrateur de soudage. » La fiabilité de la cellule qui est très sollicitée est d’ailleurs remarquable et en près de deux ans aucune panne n’a été constatée.
De gauche à droite : Mathieu Bouzage, Responsable opérationnel et Michel Devos, Responsable France Valk Welding
A ce jour, Mathieu Bouzage est satisfait de l’investissement réalisé par Acson : «
Notre donneur d’ordre a constaté un changement dans son processus de fabrication grâce à notre flexibilité, notre réactivité, la sécurisation des approvisionnements et le maintien d’une qualité régulière, malgré l’augmentation des volumes. Il s’agissait pour lui d’une externalisation de deux lots de fabrication et il a considéré que la présence d’un robot dans l’entreprise était un atout indispensable pour une collaboration pérenne. Cette cellule nous a permis d’accroître notre volant d’affaire avec ce client. »
Au-delà de la performance technique, c’est cette même volonté d’assurer le meilleur service au client qui a permis à Acson de se positionner dans les temps impartis grâce à la cellule Valk Welding.