Même pour une opération en apparence aussi basique que le débit, il est pertinent de prendre conseil auprès d’un constructeur d’expérience. Le prix d’achat d’un matériel n’est qu’un aspect de la problématique.
Fondée voici environ 50 ans,
Sallettaz est une entreprise de chaudronnerie et construction métallique qui travaille principalement pour des grands groupes industriels dans le domaine de la sidérurgie (Ugitech, Ferropem), de l’industrie papetière (Cascades) et de l’automobile avec des fours de traitement thermique.
De 500 à 600 tonnes de matériaux sont transformés chaque année : aciers standard ou à nuances, inox réfractaires et aluminium sous la forme de tôles de 1 à 80 mm et poutrelle (cornière 20 x 20 et UPN de 500).
Devant la scie à double colonnes HBP 410 723 G, Christian Salletaz et Olivier Chavanon, technico-commercial chez Behringer
La société reçoit rarement des projets finalisés sous la forme d’un fichier informatique prêt à l’emploi : «
Généralement, les clients nous soumettent un problème et nous réalisons l’étude, la fabrication, la pose et la mise en service » explique Christian Sallettaz, fils du fondateur et qui en assure la gestion avec sa sœur Sylvie depuis 30 ans. Au fil du temps, l’entreprise a acquis la réputation d’être capable de solutionner les problèmes techniques variés qui lui sont soumis et de les réaliser grâce à sa grande capacité d’adaptation. Le relationnel noué pendant ces années lui assure également une bonne connaissance des usines de ses clients et de leurs problématiques. Le très faible turnover du personnel est gage d’expérience et de compétence afin de réaliser les travaux dans les meilleurs délais et avec le niveau de qualité requis.
Le débit, trop souvent parent pauvre
Le débit n’est généralement pas considéré comme un investissement essentiel dans la vie d’une entreprise. Les investissements dans ce domaine souffrent trop souvent d’un manque de moyen qui a néanmoins des répercussions sur l’ensemble du process. Sallettaz ne fait pas exception à cette règle, jusqu’à récemment, quand elle a décidé de remplacer deux scies (une manuelle et une à commande numérique) par deux modèles Behringer capables d’assurer aussi bien la coupe droite que la coupe d’angle.
Premier investissement dans une machine Behringer avec la scie à ruban pendulaire SLB 230 DG SA
La précédente scie à ruban manuelle avait tendance à se détériorer trop rapidement au goût de Christian Sallettaz qui reconnait qu’il n’avait pas fait le choix d’une marque reconnue. L’autre scie avait été acquise auprès d’une entreprise qui a disparu suite à la crise de 2008 et son dépannage devenait compliqué.
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Nous avons donc cherché à investir dans des machines fiables d’un constructeur disposant d’un service après-vente digne de ce nom » se souvient Christian Sallettaz. La première collaboration avec Behringer a concerné le modèle manuel, ce qui a permis de tester l’entreprise sur ces deux points essentiels. Le choix s’est porté sur une scie à ruban pendulaire SLB 230 DG SA, capable de réaliser des coupes biaises de +60° à -45° (capacité maximale en rond : 240 mm).
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Nous avons également profité de cet investissement pour pousser la réflexion sur l’environnement de la machine, ce qui nous a amené à choisir une butée à assistance numérique afin d’augmenter la productivité » justifie Christian Sallettaz.
La scie destinée aux plus gros profilés a été acquise 2 ans plus tard, le choix s’est porté sur un modèle HBP 410 - 723 G (ø maxi 400 mm, ouverture d’étau 700 mm). Il s’agit d’une machine semi-automatique sur double colonne ronde (chromées et rectifiées), capable de réaliser des coupes d’angle dans les deux sens (-45° ; +60°).
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Les pièces de structure de la machine sont en fonte, issues exclusivement de la fonderie Behringer, qui permettent d’absorber les vibrations, et donc d’augmenter considérablement les longévités rubans » précise Olivier Chavanon technico commercial chez Behringer.
Le système spécifique de régulation d’avance Behringer ajuste automatiquement la vitesse de descente en fonction de l’usure de la lame ou du type de produit que l’on coupe, ce qui permet d’utiliser un même ruban plus longtemps, en maintenant une très bonne géométrie de coupe.
La machine dispose d’un affichage digital de l’angle de coupe pour faciliter sa mise en œuvre par les opérateurs.
Enfin, l’entreprise Sallettaz a choisi d’équiper également cette nouvelle machine avec une butée de mesure à déplacement par volant, et visualisation de la longueur de coupe par affichage digital. «
Eviter le déplacement de l’opérateur sur 6 mètres pour aller régler une butée est aussi un gain de temps » justifie Olivier Chavanon.
Sallettaz disposait encore de la table motorisée qui équipait le précédent matériel et Behringer a réalisé le couplage avec la scie.
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Les scies Behringer coupent plus vite que nos précédents matériels, ce qui est certainement dû à la rigidité du bâti en fonte et à la solidité de la construction. C’est un paramètre important pour nous car nous réalisons essentiellement de la coupe unitaire pendant laquelle l’opérateur reste devant la machine » se félicite Christian Sallettaz. «
Dernier point important pour l’amélioration de la productivité, la précision de coupe : avec nos précédents matériels, des reprises étaient régulièrement nécessaires, alors que les pièces débitées avec les scies Behringer sont directement utilisables. »