Le développement d’une entreprise de tôlerie industrielle de précision nécessite des investissements réguliers dans des matériels modulaires et évolutifs, qu’il s’agisse de machines ou de systèmes automatisés de manutention et de stockage. C’est la vision de Pierre Laurent, fondateur de l’entreprise, qui a permis à Giennoise de Chaudronnerie d’être aujourd’hui le partenaire de grands donneurs d’ordre dans des secteurs variés comme le second œuvre du bâtiment, les biens d’équipement ou encore l’automobile.
Pierre Laurent crée son entreprise personnelle en 1977 et se spécialise dans le travail du profilé laminé à chaud, principalement pour la chaudronnerie (bâtis mécanosoudés) et la charpente métallique. En 1990, il souhaite faire évoluer l’activité de l’entreprise vers le pliage et le poinçonnage de la tôle afin d’accompagner ses clients qui ont progressivement voulu abandonner le profilé au profit de la tôle pour les pièces de structure. Pour marquer ce changement et se donner les moyens de ses ambitions, il décide de changer de statut, de passer en SARL
Société Giennoise de Chaudronnerie, et aujourd’hui en SAS.
Le premier investissement pour cette nouvelle activité fut une poinçonneuse Finn-Power TP300 (aujourd’hui
PRIMA POWER) qui a quitté l’entreprise il y a seulement quelques mois. Pierre Laurent se souvient que «
le montant de cette acquisition était supérieur au chiffre d’affaires de l’entreprise personnelle. »
Depuis le rythme des investissements est resté soutenu avec le premier combiné cisaille-poinçonneuse SG6 livré par Prima Power en France qui a tourné très rapidement en 2 x 8 puis en 3 x 8 avant qu’un deuxième combiné ne vienne le rejoindre pour sécuriser le fonctionnement de l’atelier. Dès cette période, Pierre Laurent était conscient de «
la nécessité de déménager dans des locaux plus adaptés et de connecter les deux machines à un magasin central. »
La simplification des flux matières et les gains de productivité n’ont pas été les seuls angles pris en compte. Le renforcement de la sécurité des opérateurs était également recherchée : Pierre Laurent se souvient qu’avant l’installation du magasin, «
la chute d’un paquet de tôles, tombé d’un chariot élévateur, à proximité d’un opérateur et dont les conséquences auraient pu être dramatiques a renforcé mes convictions sur ce sujet. »
Vue globale du magasin automatisé et des machines. (Photo Giennoise de Chaudronnerie)
Il reconnait qu’il «
a eu le grand avantage de pouvoir patir d’une feuille blanche et d’aménager l’atelier de manière totalement optimisée autour du magasin. » Ce déménagement vers l’usine actuelle a eu lieu trois ans plus tard. Par la même occasion Pierre Laurent décide de remplacer le premier SG6 par un combiné de poinçonnage cisaillage à moteurs linéaires Shear Brillance de Prima Power (le premier livré en France). En 2008, ce premier magasin a été étendu en même temps que le bâtiment qui bénéficie aujourd’hui d’une surface de 4980 m².
De nombreux autres équipements ont accompagné la croissance de l’entreprise pendant toutes ces années : 5
presses plieuses, 1
cellule robotisée de pliage,
des postes de soudure (TIG, MIG, MAG, par points, à goujons), une
chanfreineuse, des machines d’assemblage (sertisseuse, riveteuse), ainsi que des machines de conditionnement.
En 2012, deux acquisitions sont venues compléter un parc déjà bien fourni : un combiné poinçonneuse laser fibre LPe8f pour tôles de 1500 x 4000 mm et un combiné poinçonneuse cisaille électrique SGe6 pour tôles de 1500 x 3000 mm en remplacement du deuxième combiné SG6. Ces deux dernières machines sont pourvues de systèmes de triage et empilage de pièces automatiques. Le lecteur aura certainement deviné le nom du constructeur de ces deux machines : Prima Power.
Accès aux autres parties :
Prima Power, Giennoise de Chaudronnerie : le magasin à tôles, colonne vertébrale de l’atelier - partie 2
Prima Power, Giennoise de Chaudronnerie : le combiné poinçonnage laser fibre - partie 3
Prima Power, Giennoise de Chaudronnerie : réactivité et qualité - partie 4